Une sorte de revenant
Publié : 15 févr. 2021, 20:47
Il y a quelques années, j'étais traducteur et je fréquentais assez régulièrement ce forum sous le pseudonyme mystérieux d'al-x. Et puis de l'eau a coulé sous les ponts, des tuiles sont tombées, et l'idée a fait son chemin de changer d'activité – tant et si bien que j'ai fini par disparaître de ces parages, pourtant sympathiques, mais où je trouvais que de moins en moins était ma place.
À l'époque je traduisais plutôt dans l'édition (quand je travaillais), après avoir pendant quelques années fait le micro-entrepreneur « technique ». Avec ma combinaison de langue « anglais vers français », j'étais sur un créneau assez fréquenté, avec des tarifs pas vraiment voués à grimper. Je m'accrochais tout de même, jusqu'à ce que je subisse ce que l'on pourrait appeler « les derniers outrages littéraires » de la part d'une éditrice peu recommandable, sans arriver malheureusement à obtenir réparation de cela. Démoralisé, je jetai l'éponge et décidai d'aller traîner ma plume ailleurs.
Après quelque temps à m'exercer en dessin et en écriture, sans toutefois en faire un gagne-pain, je me résolus à prendre un de ces emplois alimentaires pas forcément très littéraires qui attendent au tournant les plumitifs désargentés. Celui sur lequel je tombai s'intitulait « rédacteur traducteur ». La traduction est semble-t-il de ces choses auxquelles on revient toujours.
En réalité, dans cet emploi salarié, j'ai bien peu fait de traduction. J'ai appris ou approfondi d'autres choses, loin d'être dénuées d'intérêt. D'une certaine façon, je me suis éloigné du monde des auteurs et rapproché de celui des éditeurs, mais sans vraiment renoncer à l'idée d'un retour aux sources traductionnelles.
À la faveur d'un horizon mauvais dans mon actuel emploi, je me suis pris à songer à renouer avec la traduction. Une piste parmi d'autres, peut-être, mais qui m'a donné envie de revenir faire un tour du côté de cet aimable forum. D'autant plus que pendant que l'eau coulait sous les ponts et que je changeais d'activité, il s'est passé des choses : fusion de l'Agessa avec la Maison des artistes, évolution des taux de ceci et des pourcentages de cela, l'Urssaf pour tou.te.s (à ce que j'ai entendu dire) – sans même parler du Mal covidien et de ses répercussions.
Bref, j'ai autant envie de connaître les derniers potins que de me remettre à la page professionnellement parlant.
À l'époque je traduisais plutôt dans l'édition (quand je travaillais), après avoir pendant quelques années fait le micro-entrepreneur « technique ». Avec ma combinaison de langue « anglais vers français », j'étais sur un créneau assez fréquenté, avec des tarifs pas vraiment voués à grimper. Je m'accrochais tout de même, jusqu'à ce que je subisse ce que l'on pourrait appeler « les derniers outrages littéraires » de la part d'une éditrice peu recommandable, sans arriver malheureusement à obtenir réparation de cela. Démoralisé, je jetai l'éponge et décidai d'aller traîner ma plume ailleurs.
Après quelque temps à m'exercer en dessin et en écriture, sans toutefois en faire un gagne-pain, je me résolus à prendre un de ces emplois alimentaires pas forcément très littéraires qui attendent au tournant les plumitifs désargentés. Celui sur lequel je tombai s'intitulait « rédacteur traducteur ». La traduction est semble-t-il de ces choses auxquelles on revient toujours.
En réalité, dans cet emploi salarié, j'ai bien peu fait de traduction. J'ai appris ou approfondi d'autres choses, loin d'être dénuées d'intérêt. D'une certaine façon, je me suis éloigné du monde des auteurs et rapproché de celui des éditeurs, mais sans vraiment renoncer à l'idée d'un retour aux sources traductionnelles.
À la faveur d'un horizon mauvais dans mon actuel emploi, je me suis pris à songer à renouer avec la traduction. Une piste parmi d'autres, peut-être, mais qui m'a donné envie de revenir faire un tour du côté de cet aimable forum. D'autant plus que pendant que l'eau coulait sous les ponts et que je changeais d'activité, il s'est passé des choses : fusion de l'Agessa avec la Maison des artistes, évolution des taux de ceci et des pourcentages de cela, l'Urssaf pour tou.te.s (à ce que j'ai entendu dire) – sans même parler du Mal covidien et de ses répercussions.
Bref, j'ai autant envie de connaître les derniers potins que de me remettre à la page professionnellement parlant.